Postdoctorant expert en optimisation de mécanismes cinétiques (H/F)

Les missions du poste

Concevoir, mettre en œuvre et optimiser des mécanismes réactionnels pour des composés chimiques de la base C0-C3.
Activités
- Elaboration de la matrice de données expérimentales servant de cible de validation
- Prise en main des outils de simulation
- Identification des défauts actuels du mécanisme utilisé dans l’équipe
- Contribuer à l’implantation / intégration des nouvelles techniques / extensions d’analyse et simulation, éventuellement dans des codes / logiciels existants
- Optimisation de la base C0-C3
- Synthétiser / rédiger des rapports et articles scientifiques sur les résultats obtenus
- Collaborer avec les chercheurs travaillant sur le projet

Compétences
Compétences métier/savoir faire
- Expertise en modélisation de la combustion
- Familiarité avec les diagnostics numériques de cinétique chimique
- Maîtrise des langages de programmation tels que Matlab, Python.

Savoir être
- Capacité à s'adapter à l'évolution des exigences du projet et volonté de contribuer à la recherche collaborative.
- Capacité à travailler au sein d'une équipe, avec des déplacements limités pour assister aux réunions/congrès

Contexte de travail

Pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050 annoncé par l'Europe, la demande en électricité sera fortement augmentée pour l'énergie, les transports et les systèmes de chauffage/refroidissement. Pour cela, la plupart des pays considèrent les énergies renouvelables propres et intermittentes (comme l'éolien et le solaire) comme les principales ressources énergétiques du futur. Cependant, en raison de leur intermittence, l’utilisation de carburants issus de la biomasse représente une piste intéressante pour remplacer les carburants d’origine fossile sans modification majeure des systèmes de combustion.
Pour autant, les études récentes de ces nouvelles familles de composés chimiques oxygénés (alcools, éthers, aldéhydes, cétones…) ont mis en lumière les défauts des mécanismes cinétiques développés jusque-là pour les hydrocarbures. Il apparaît désormais crucial de revisiter la base de ces mécanismes à la lumière de ces nouveaux résultats. En effet, les erreurs accumulées au fil des décennies dans ces mécanismes, tant au niveau des constantes de vitesse que des données thermodynamiques, sont maintenant à l’origine d’incertitudes importantes sur les vitesses de flamme, les délais d’auto-inflammation ou les profils d’espèces de ces carburants d’un type nouveau.
Les défis scientifiques de la présente proposition sont doubles. Il s’agit tout d'abord, d’améliorer les mécanismes réactionnels existants pour ces nouveaux composés et de converger vers un mécanisme unique afin de reproduire la combustion de mélanges. Mais il s’agit également de mettre en place une structure hiérarchisée sous forme de blocs au sein de ce mécanisme afin de permettre de ne conserver que les blocs indispensables à la modélisation envisagée. Ce second objectif s’accompagnera d’un important travail de réduction de la taille du mécanisme afin de proposer des mécanismes pouvant être utilisés pour la simulation numérique des écoulements réactifs.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050 annoncé par l'Europe, la demande en électricité sera fortement augmentée pour l'énergie, les transports et les systèmes de chauffage/refroidissement. Pour cela, la plupart des pays considèrent les énergies renouvelables propres et intermittentes (comme l'éolien et le solaire) comme les principales ressources énergétiques du futur. Cependant, en raison de leur intermittence, l’utilisation de carburants issus de la biomasse représente une piste intéressante pour remplacer les carburants d’origine fossile sans modification majeure des systèmes de combustion.
Pour autant, les études récentes de ces nouvelles familles de composés chimiques oxygénés (alcools, éthers, aldéhydes, cétones…) ont mis en lumière les défauts des mécanismes cinétiques développés jusque-là pour les hydrocarbures. Il apparaît désormais crucial de revisiter la base de ces mécanismes à la lumière de ces nouveaux résultats. En effet, les erreurs accumulées au fil des décennies dans ces mécanismes, tant au niveau des constantes de vitesse que des données thermodynamiques, sont maintenant à l’origine d’incertitudes importantes sur les vitesses de flamme, les délais d’auto-inflammation ou les profils d’espèces de ces carburants d’un type nouveau.
Les défis scientifiques de la présente proposition sont doubles. Il s’agit tout d'abord, d’améliorer les mécanismes réactionnels existants pour ces nouveaux composés et de converger vers un mécanisme unique afin de reproduire la combustion de mélanges. Mais il s’agit également de mettre en place une structure hiérarchisée sous forme de blocs au sein de ce mécanisme afin de permettre de ne conserver que les blocs indispensables à la modélisation envisagée. Ce second objectif s’accompagnera d’un important travail de réduction de la taille du mécanisme afin de proposer des mécanismes pouvant être utilisés pour la simulation numérique des écoulements réactifs.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Lieu : Orléans
Contrat : CDD
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