Postée il y a 5 jours
Les activités anthropiques ont conduit à la contamination de nombreux sites par des hydrocarbures ou des métaux lourds. Des solutions de remédiation doivent être trouvées mais elles doivent surtout s’adapter aux réalités du terrain. Nous nous intéressons aux procédés de bio- et de phyto-remédiation, utilisant le potentiel des microorganismes et/ou des plantes pour décontaminer les sites (bioremédiation, rhizoremédiation ou phytoextraction) ou stabiliser les contaminants (phytostabilisation). Ces approches doivent être ajustées en fonction du type de contaminants présents (seuls ou en mélange) et de la zone à traiter. Notre projet porte sur un site en Polynésie française nécessitant l’utilisation des ressources locales et le développement de traitement efficace de bio-phyto-remédiation en sélectionnant des plantes et microorganismes indigènes.
Le/la post-doctorant(e) sera impliqué(e) dans le projet Tāmāra'a financé par la MITI et travaillera sur l’identification de plantes d’intérêt et à l’isolement, la caractérisation fonctionnelle et la sélection de microorganismes (bactéries et/ou champignons). Des expériences en mésocomes de laboratoire seront réalisées pour tester les combinaisons plantes-microorganismes vis-à-vis des contaminants, pour in fine proposer un ou plusieurs traitement(s) de bio-phyto-remédiation et de tester leur faisabilité in situ sur le site d’étude en Polynésie française.
Activités
- Diversité des communautés microbiennes des sols et endophytes racinaires des plantes indigènes (métabarcoding)
- Constitution de banques de souches bactériennes et fongiques
- Tests fonctionnels sur les isolats
- Culture de différentes plantes au laboratoire pour évaluer leur tolérance aux contaminants
- Essais au laboratoire de différents traitements de bio-phyto-remédiation (combinaisons plante-microorganismes)
- Mise en place de démonstrateur in situ (en Polynésie) pour évaluer la faisabilité
Compétences
- Biologie générale et physiologie, microbiologie, biologie moléculaire, bioinformatique.
- Expertise dans le domaine des interactions plantes-microorganismes
- Expertise dans la conception de dispositifs expérimentaux notamment de mésocosmes
- Appétence pour le travail de terrain
- Aisance pour la rédaction de rapports et d’articles scientifiques
- Curiosité scientifique, dynamisme, enthousiasme et autonomie
- Capacité à travailler à la fois en autonomie et en collaboration, à l'intérieur de l'équipe et avec les partenaires extérieurs.
- Personne mobile
- Fluidité en langue française
Contexte de travail
Ce contrat de post-doctorat est proposé dans le cadre d'un projet visant à évaluer la faisabilité de la mise en œuvre de procédés de bio-phyto-remédiation sur des sites contaminés aux hydrocarbures, et métaux en Polynésie Française. Le contrat post-doctoral est un temps plein d’une durée 24 mois. Au moins 2 déplacements en Polynésie française pour des missions de quelques jours à quelques semaines sont à prévoir.
Le/la candidat(e) retenu(e) travaillera sur ce projet collaboratif impliquant plusieurs groupes de recherche au carrefour de la microbiologie, de la biologie végétale et de l’ingénierie écologique. Il/elle rejoindra l'équipe Ecologie Microbienne des Milieux Anthropisés au sein du Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux (LIEC, UMR 7360), sur le site Aiguillettes localisé à Vandoeuvre-les-Nancy. L’équipe EMMA est reconnue pour son expertise des interactions entre contaminants, microorganismes et plantes à toutes les échelles d’organisation. Plus de détails sur https://liec.univ-lorraine.fr/.
La personne recrutée travaillera en lien direct avec Aurélie Cébron (coordinatrice du projet) et Damien Blaudez.
Ce contrat de post-doctorat est proposé dans le cadre d'un projet visant à évaluer la faisabilité de la mise en œuvre de procédés de bio-phyto-remédiation sur des sites contaminés aux hydrocarbures, et métaux en Polynésie Française. Le contrat post-doctoral est un temps plein d’une durée 24 mois. Au moins 2 déplacements en Polynésie française pour des missions de quelques jours à quelques semaines sont à prévoir.
Le/la candidat(e) retenu(e) travaillera sur ce projet collaboratif impliquant plusieurs groupes de recherche au carrefour de la microbiologie, de la biologie végétale et de l’ingénierie écologique. Il/elle rejoindra l'équipe Ecologie Microbienne des Milieux Anthropisés au sein du Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux (LIEC, UMR 7360), sur le site Aiguillettes localisé à Vandoeuvre-les-Nancy. L’équipe EMMA est reconnue pour son expertise des interactions entre contaminants, microorganismes et plantes à toutes les échelles d’organisation. Plus de détails sur https://liec.univ-lorraine.fr/.
La personne recrutée travaillera en lien direct avec Aurélie Cébron (coordinatrice du projet) et Damien Blaudez.
Contraintes et risques
RAS
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